Art Elysées

Présentation

ODES ÉLÉMENTAIRES - Bénédicte PLUMEY / Jérôme FESTY


La Galerie Insula présente pour cette édition 2019 d’Art Elysées une proposition associant peinture et sculpture comme une plongée au cœur des éléments.
Fluidité, transparence et lumière des cascades de Bénédicte Plumey ; puissance et douceur des formes essentielles des pierres de Jérôme Festy ; autant d’œuvres qui questionnent notre présence et notre place au sein d’une nature en constante transformation.

Bénédicte PLUMEY

Sensualité des transparences soyeuses, fluidité de l’eau jaillissante, évanescence et délicatesse des blancs colorés affleurant la profondeur des noirs. Dialogue avec l’espace et la lumière, la peinture de Bénédicte Plumey est un subtil travail « abstractif ». Telle une alchimiste, elle extrait la quintessence de la couleur et de la forme que lui offre la nature, plongeant au cœur du motif initial pour mieux s’en affranchir. Abstraire le réel pour toucher la substance du vivant.

Cascades et sources sont depuis plusieurs années au cœur de l’univers pictural de Bénédicte Plumey. Loin d’être de simples motifs, ils constituent le sujet même de sa quête artistique, éléments en perpétuel mouvement où se rejoignent ses recherches sur la transparence, la couleur et la lumière.
La palette est sensible mais bruisse d’accords puissants et singuliers. La force du fragile, paradoxe essentiel de la peinture de Bénédicte Plumey.


Jérôme FESTY

C’est avec le choix préalable du matériau, pierre ou fonte de métal, que se dessine l’esprit de chacune des sculptures de Jérôme Festy. Grâce à elles, l’artiste nous questionne sur le rapport fusionnel et sensuel à la matière dans une approche instinctive de la sculpture.
Brancusi disait «c’est la texture même du matériau qui commande le thème et la forme qui doivent tous deux sortir de la matière et non lui être imposés de l’extérieur».
 
Poèmes philosophiques, méditation sur l’essence de l’être, ses sculptures en pierre se révèlent un écho aux facétieuses fables animalières que l’artiste se plait à mettre en scène dans le bronze ou la résine. Les deux pôles se rejoignent parfois lorsque surgit d’un bloc de marbre la silhouette d’un ours débonnaire qui n’est pas sans rappeler ses congénères de bronze que l’artiste a maintes fois façonnés.
Ses sculptures reflètent un univers où l’obsession de la pesanteur est sans cesse confrontée à la recherche d’équilibre et de légèreté.