En parcourant l’œuvre de Didier Hamey, peuplée d’êtres hybrides et joyeux entretenant dans une parfaite harmonie des relations pour le moins équivoques, vient assez rapidement à l’esprit le Jardin des Délices de Jérôme Bosch dont l’œuvre de Didier Hamey est à rapprocher de cette famille d’images fantaisistes, qui n’illustrent pas un monde mais forment un monde et véhiculent des sens cachés à fortes charges symboliques.
Bien plus qu’un cabinet de curiosité qui rassemble en son sein des merveilles exotiques, elles sont un tout qui, juxtaposées, reconstituent un monde disparu. Le monde végétal et animal est omniprésent dans le travail de Didier Hamey. C’est une joie fraîche et sincère qui agite ce petit monde.